C'est pas comme si j'avais la vie demain moi - Steam Khilal

But :  Steam, on peut dire qu'il partage ce but commun à tous les rebelles. Que tout le monde puisse vivre équitablement. Que tout le monde soit égal sur la balance de la vie, de la justice. Il aimerait que j'aimerais personne n'ait à revivre. Mais, c'est plus par vengeance que pour le bien public qu'il fait tout ça. Faut pas déconner non plus.
Rêve : Vivre aussi bien que ces putains de bourgeois.
Peur : Mourir.
Famille :
Emilia Khalil : mère (pnj morte)
Hélène Khalil : Tante (pnj)
Père Inconnu.
Autre : ICI

Comme beaucoup dans ce monde, Steam a eu la vie dure, il a beaucoup perdu. Et cela a fait naître chez lui son principal trait de caractère, son égoïsme. Steam est égoïste, Steam tient plus que tout à sa vie, ses désirs personnels et son propre bonheur. Il n’est donc pas recommandé de compter sur lui pour se sacrifier, il sera bien le dernier à faire un tel acte. Sa vie lui est précieuse, il a bien failli la perdre, surtout qu’il doit encore se venger.

Avant, c’était un gentil garçon, qui donnait toute sa personne pour aider ceux qui lui sont chères. La vie nous change, de plus, il n’y a plus grand monde qui lui est cher sur cette terre. À part peut-être ce vieux forgeron qui lui a tout appris.
Sa tendance à toujours faire primer sa vie en premier, sa parole ne vaut rien, il n’a pas non plus beaucoup de valeur, mais il s’en fout concrètement. Du moment qu’il est en vie.

Pour rester en vie, il lui faut pourtant des atouts, comme l’intelligence, ou plutôt la fourberie, la manipulation et la proposition de marchés toujours plus farfelues les uns que les autres.

Un très bon acteur aussi, vraiment excellent, surtout lorsqu’il s’agit de se faire passer pour le parfait Don Juan. Aussi excellent pour l’improvisation.
Sans aucune gêne ni retenu, pas grand chose ne peut l’arrêter.
Et cette tendance à toujours rester de tout à fait calme et décontracté dans n’importe qu’elle situation fait parfois de lui quelqu’un de parfaitement insupportable. Surtout cette repartie qui en agace plus d’un.
Le tout s’ajoute à un charisme naturel, facilitant souvent la tâche.

Il n’est pas du genre à se faire manipuler lui-même, s’énerver ou encore perdre patience. Il a d’ailleurs une patience à toute épreuve. Il possède un incroyable franc parlé, et n'hésite pas à signifier à quel point cette femme est bonne, ou le fait que la montre d’or et d’argent de ce monsieur l’intéresse.
Petit détail un peux dérangeant, Steam à des tendances kleptomane.
Il possède une très singulière phobie des rats.

Son histoire, elle remonte à vieux, enfin juste à 20 ans.. Elle a commencé il y a 20 ans donc, le jour de sa naissance. Le 5 mars, Steam est né, dans un quartier pauvre de la capitale. Mais le nouveau n'était pas chanceux, sa mère était gravement malade. Et son compagnon avait disparu il y a de cela plusieurs mois. L'accouchement fu, long, douloureux, et solitaire. Il n'y avait au chevet de la pauvre mère, que sa soeur. La maladie, la douleur et la fatigue tua la jeune femme. Et le nouveau né, à peine vivant était désormais orphelin de mère, avec un père qui ne donnait plus de nouvelle. L'enfant fut confié à sa tante.
Il vécut plus ou moins bien, la tante n'était pas si aimante que ça. Ni même un exemple. Elle disparaissait parfois des jours entiers, pour revenir comme si de rien n'était. Steam ne sut jamais vraiment ce qu'elle faisait dans la vie. Il vivait seul avec elle, et quelques personnes de passages. Des amis à sa tante, ce genre de choses.

Il grandit s'éloignant de plus en plus d'Hélène, sa tante. Il dormait dehors, et se débrouillait comme il pouvait. Il n'aimait pas cette femme au caractère volage. À ses 7 ans, il était totalement séparé de sa tante, cette dernière ne fit d'ailleurs pas grand chose pour l'en empêcher. C'est à peine si elle a remarqué l'absence du gamin aux cheveux clairs. Il ne vivait que de fourberies et de vols à l’étalage. Tout le monde connaissait le petit Steam, couvert de bleus qui courait toujours dans le quartier, un sac de pommes ou un saucisson franchement volé dans les bras, et quelques instants après, passait un boucher ou un primeur énervé qui jurait à tout-va. Deux années passèrent et Steam passait de plus en plus de temps avec les forces de l’ordre. Mais bon, ce n’est qu’un enfant. On ne peut pas l’envoyer en prison, si ? Et puis il n'est pas méchant.

Steam voyait toujours plus haut, toujours plus impressionant. Toujours plus coûteux. Alors, dans une période creuse, de disette. Le courageux - fou selon les avis - se risqua à cambrioler une de plus luxueuse maison de la ville. Le butin était merveilleux. Des bijoux en or sertis de pierres aussi belles que l’éclat de la Lune, des couverts en argent, de l’opulence à n’en plus finir. Le gamin rafla tout ce qu’il put et s’enfuit par la fenêtre. Malheureusement, il n’était pas aussi discret qu’il le pensait. Le riche propriétaire, l’attendait, en compagnie de trois gardes bien lourdement armés pour un enfant affamé. Le voleur s’arrêta, tremblant de peur, persuadé que c’était la mort qui l’attendait désormais.

-Brisez-lui les jambes que la prochaine fois que je le croise, il rampe dans la poussière pour implorer mon pardon.”

Il avait 13 ans.

Il mit 2 ans à se rétablir, mourant de faim et de froid, boitant comme un galeux avec un air de malade revenu d’un autre monde. Nourris par la haine envers le riche propriétaire. Il répétait en boucle le nom de ces bourgeois aussi riches que cruels. Les Streeds. Il ne l’oublierait jamais, ça non.

Mais heureusement, sa bonne étoile veillait sur lui. Elle lui envoya un vieil homme fort sympathique, qui le prit sous son aile. Lui enseigna son métier, à savoir la métallurgie. Le garçon put enfin s’épanouir convenablement, guérir ses jambes, qui restèrent toujours fragiles. Et de temps en temps défaillante. Steam gagnait donc son argent honnêtement. Mais ça ne l’empêchait pas pour autant de continuer à faire n’importe quoi. Comme jouer avec les cœurs. Steam avait une certaine facilité à séduire, compter fleurette. Il ne s’en gênait pas, ça non. La plupart des filles, il ne s’en souvenait pas. Sauf une.
Il l’avait rencontré un jour d’été, bien cliché. Il se souvenait encore de ses yeux verts et de son beau visage. Il l’avait abordé, il s’était raconté leur vie, ils s’étaient aimés. Elle l’appréciait, énormément. Mais il avait eu peur de son amour, de ce grand cœur, de ces promesses d’avenir. Il était parti, terrifié par ce regard emplis d’amour. Il avait disparu, ne laissant derrière lui qu’un cœur brisé. Il allait sûrement payer ça un jour. Mais il l’ignorait, il n’y pensait plus beaucoup.

La frontière entre pauvres et riches ainsi que son cambriolage qui avait mal tourné lui restait toujours en travers de la gorge. Ce fut sûrement à l’origine de son appartenance aux Rebelles.

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Comment trouves-tu ce petit forum ? : Aussi moche que toi
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